Les femmes migrantes ont des difficultés particulières sur le marché du travail : précarité imposée (temps partiel subi, horaires morcelés), charges familiales (familles monoparentales), problématique linguistique et niveau de qualification (bas ou diplôme non reconnu). Leurs difficultés pour s’intégrer dans la vie sociale et économique sont liées à un manque d’accès à la formation, surtout pour celles qui ne connaissent pas ou accèdent difficilement aux dispositifs d’intégration existants.
L’objectif de Migractrices est de créer un programme des séquences pédagogiques pour les femmes migrantes. Le programme abordera les problématiques d’insertion professionnelle, les difficultés du retour à l’emploi et de la formation professionnelle, mais aussi la mobilisation des acteurs locaux de l’insertion sociale et économique.
Les indicateurs quantitatifs incluent le nombre de femmes mobilisées, engagées dans les sessions et enfin « diplômées » par un certificat. Les indicateurs qualitatifs comprennent une fiche de suivi, une grille d’évaluation et des questionnaires d’évaluation pour les femmes, les référents locaux et les participants du comité de pilotage.
Le projet se déroule en quatre phases :
Association de service social familial migrants (Assfam) , l’Agence pour le Développement local (ADEL) et l'Institut de recherche et d'information sur le volontariat (iriv) avec un soutien de la Direction de l’Accueil, de l’Intégration et de la Citoyenneté (DAIC)